Inventaire de la distribution d’Haplosporidium pinnae, parasite de Pinna nobilis, chez les autres mollusques le long de la côte rocheuse des Albères et dans l’étang de Salses-Leucate

Section

Environnement littoral et marin

Etat du projet

Finalisé

Date de réalisation

Novembre 2020 à Décembre 2021

Client(s)

Appel à projets 2020 : Office Française de la Biodiversité (OFB - Etablissement public) - Parc naturel marin du Golfe du Lion (PNMGL - Etablissement public) - Région Occitanie (Etablissement public)

En partenariat avec

USR 3278-CRIOBE-EPHE (Laboratoire de recherche)

Pour aller plus loin

Description du projet

L’Office Française de la Biodiversité et le Parc naturel marin du golfe du Lion ont lancé en mars 2020 un appel à projets concernant 4 thématiques dont des inventaires naturalistes, acquisition de données sur des enjeux de biodiversité littoral et marine. Le projet proposé par MarePolis et le CRIOBE a fait partie des lauréats. Depuis 2016, les populations de la Méditerranée occidentale de la grande nacre, Pinna nobilis, connaissent des mortalités massives et celles du Languedoc-Roussillon ne sont pas épargnées. Cette épidémie est causée par l’espèce de protozoaire parasite Haplosporidium pinnae. Les premières expériences en aquarium ont montré que, même en l’absence de populations naturelles de P. nobilis sur la côte des Albères, le parasite demeure présent et actifs si P. nobilis est transplantée. Il est donc probable qu’une autre espèce de mollusque agisse en tant que porteur « sain ». L’objectif du projet était donc de tester la présence du H. pinnae chez des espèces de bivalves colonisant les mêmes habitats que P. nobilis afin de déterminer si l’une d’entre elles était susceptible de servir de réservoir pour le parasite et le maintenir dans le milieu. Pour cela, 15 espèces de bivalves ont été collectées sur divers sites du Parc naturel marin du golfe du lion. La présence d’H. pinnae chez ces dernières a été investiguée par amplification et séquençage d’ADN spécifique. Les résultats ont montré qu’aucune des 15 espèces n’était porteuse de H. pinnae. En revanche elles étaient porteuses du parasite Minchinia tapetis, mais ce dernier n’est pas en cause dans l’épidémie que connait P. nobilis. Il est donc nécessaire de poursuivre les recherches sur H. pinnae afin d’identifier quels autres mécanismes (p.ex. autres types d’organismes, formes dormantes du parasite dans les sédiments ou la colonne d’eau) peuvent être à l’origine du maintien de ce parasite dans le milieu.

rôle de marepolis

MarePolis a été porteuse du projet et a supervisé ce dernier. Elle a réalisé l’extraction d’ADN, son amplification ainsi que la comparaison avec la banque data H. pinnae. Elle a également été en charge de la rédaction du rapport final en collaboration avec le CRIOBE.